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L’enfance d’Auguste Marcot

Auguste Marcot voit le jour le 3 mai 1883 à 22h, dans un modeste village de Lorraine, Reménoville (Meurthe et Moselle, 54)

Reménoville de nos jours

Sa mère est Charlotte Moureaux, née en 1884. Elle décèdera à Nancy le 16 février 1892 alors que le petit Auguste n’a que 9 ans.

Son père est Pierre Célestin Marcot, né à Reménoville le 10 mai 1841, il est désigné comme manoeuvre sur l’acte de décès de Rosières aux Salines le 27 juillet 1903. Auguste a 20 ans.

Pierre et Charlotte se sont mariés le 20 novembre 1864 à Einvaux, village de Meurthe et Moselle. Ils ont eu d’autres enfants. Les deux connus sont Louis Pierre né en 1872 et Léonie née en 1877 (elle deviendra religieuse).

Les ancètres d’Auguste se prénomment presque tous Pierre. Au XVIIème  siècle ils ont fait souche à Magnières, joli village blotti dans la vallée de la Mortagne, prospère à cette époque sous la protection du puissant château des Blamont. Après la révolution, on retrouve  les Marcot dans les villages voisins, Clézentaines, Reménoville, Einvaux.

Magnières de nos jours

Les parents d’Auguste sont pauvres, si pauvres qu’à la mort de sa femme, Pierre Célestin doit confier ses deux derniers enfants, Léonie et Auguste, à l’hospice Sainte Marie de Rosières aux Salines. Concernant Auguste, nous en avons la certitude grâce à un article paru à la mort d’Auguste en 1916 dans un journal local et dont voici un extrait :

Auguste-Alphonse Marcot, originaire d’Einvaux, était venu tout jeune à l’hospice Sainte-Odile, à Rosières-aux-Salines. Orphelin de père et de mère, sœur Eugénie, la vénérée supérieure de l’hospice, s’intéressa à l’enfant ; il fréquenta l’école communale de notre ville et eut M. Simonin comme instituteur. Comme l’enfant avait des aptitudes pour les études, l’abbé Jardel, aumônier de l’hospice, lui donna des leçons ; mais cela ne suffisait pas au tempérament de Marcot. Il s’occupa de jardinage et, tout en continuant ses études, il devint un jardinier émérite. Il demeura à l’hospice jusqu’à l’âge de 18 ans.

Nous supposons que Léonie bénéficia également d’une bonne instruction car elle fut plus tard, après ses voeux, enseignante à l’Institut Ste Marie de Remiremont. Le frère aîné par contre, au vu de son orthographe dans les cartes postales qu’il a envoyées à son frère, ne semblait pas très instruit… Beaucoup plus âgé que son petit frère, Louis Pierre devait déjà travailler au moment de la mort de leur mère Charlotte.

A l’âge de 18 ans, Auguste s’engage dans l’armée. Son enfance est terminée. Sa carrière militaire est lisible dans ses livrets conservés aux Archives  du Sevice Historique de la Défense, au Château de Vincennes.

Elle fut hélas très brève…

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